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___Patrick___

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 00:00

*

"Quand on retrouve Patrick Bruel dans son hôtel bruxellois, il ne tient pas la grande forme. Une mauvaise chute l'oblige à se bourrer de médicaments et à porter une large ceinture de soutien dorsal. Moralement, il tient néanmoins à défendre son dernier-né.

Il a fallu le temps pour digérer le succès imprévu d'« Entre-Deux »

 

C'était une parenthèse au départ. 2.800.000 albums plus tard, on se dit : il s'est passé quelque chose. Sur scène, j'ai eu la réponse, avec des gamines de 3 ans portant la casquette, des mamies. Les gens avaient besoin de ça à ce moment-là.

 N'avez-vous pas eu peur d'être englouti par cette image un peu vieille France, Yves Montand ?

 Non car j'avais clairement dit que c'était une parenthèse et que je la traitais total look, avec un personnage. Puis j'étais très fier de me balader avec ces chansons. Mais après avoir trimbalé 23 chefs-d'oeuvre pendant deux ans, ce n'était pas facile de revenir à la création. Mes musiques étaient prêtes mais je n'arrivais pas à écrire.

 Pourquoi ne pas avoir fait à nouveau confiance à d'autres, comme Gérard Presgurvic ?

 C'était trop personnel pour faire appel à quelqu'un d'autre. La seule personne qui pouvait entrer dans le truc, c'était Amanda, ma femme. Parce que c'est avant tout un grand auteur. C'est elle qui a débloqué la situation. Elle a pris une de mes musiques et a commencé le texte en me demandant de le terminer. C'était « Je fais semblant ». C'était incroyable de voir quelqu'un, qui me connaît depuis si peu de temps, à même d'évoquer mes souvenirs d'enfance et d'adolescence. J'ai donc fini la chanson et la nuit qui a suivi, j'ai écrit « Adieu » qui était la chanson indispensable pour moi. Le reste est né de là.

 « Adieu » est une chanson engagée, parlant d'attentats à Madrid, Netanya et New York.

 Je ne voulais pas parler que du terrorisme musulman mais je n'en ai pas trouvé d'autres actuellement.

Ne serait-il pas temps qu'on se pose certaines questions, en s'attaquant aux raisons poussant un fou de dieu à commettre un acte aussi abject et irrationnel ?

 

 

 Tout le monde s'en pose des questions mais je ne crois pas que le débat est là. La chanson exprime comment moi j'ai violemment ressenti ça. Je pense qu'il n'y a pas de solution. Sinon qu'ils arrêtent de faire ça. Qu'ils se fassent entendre d'une autre manière.

 « Peuple impopulaire » se sert d'un texte de Victor Hugo pour parler des banlieues en feu...

 On était à Montreuil en studio. À 400 mètres de Paris, t'es dans un autre monde. Au départ, je ne savais pas ce qu'il fallait en penser. C'est Amanda qui m'a dit qu'il fallait aller voir ailleurs. J'ai pensé à la Commune et là, en lisant Hugo, c'était sidérant. Léo Ferré l'a fait sur des plages plus longues. C'était intéressant de reprendre des mots qui sont extrêmement forts quand ils ont 135 ans et que l'histoire se répète. Hugo était un visionnaire.

 À part les rappeurs, les artistes se sont peu manifestés, alors que la France flambait...

Je pense que la plupart n'ont pas participé au débat car ils s'interrogeaient. Ils ne savaient pas quelle attitude adopter. C'est un héritage de trente ans, le problème des banlieues. C'est la soupière qui explose. Tomber aujourd'hui sur le ministre de l'Intérieur, c'est grotesque. Il hérite d'une situation à laquelle il doit faire face. Avec plus ou moins d'habileté dans le propos.

À ce propos, Sarkozy tente de se rapprocher des artistes...

 

 Tous les hommes politiques ont toujours fait ça. Là, on assiste à un joli « remue-manège », comme je le dis dans le disque. Je ne participerai d'aucune façon à la campagne présidentielle sauf en cas de danger.

 Votre album est celui d'un homme amoureux de sa femme et de ses jeunes enfants...

Amanda et moi, on cherche à rester discrets. Elle a déjà écrit deux livres, sous son nom, Amanda Sthers, une autobiographie, Ma place sur la photo, et puis Chicken street, chez Grasset. Elle a eu des critiques dithyrambiques. C'est vrai que dans ce disque, on se met fort en avant, mais avec pudeur. Je n'irai pas avec les enfants sur les plateaux télé. On voit Oscar un moment dans le DVD. Il a deux ans et demi.

C'est l'album du bonheur...

 

 Oui, quand tu deviens père, tu ressens de nouvelles sensations. Tu n'as jamais aimé et été aimé autant. Et ça va avec la peur constante pour l'enfant. Ce n'est jamais un bonheur béat. L'album aurait pu s'appeler Espoir et inquiétude.

Des souvenirs devant... de Patrick Bruel paraît le 20 mars chez Sony BMG."

 

 Source: lesoir.be

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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 14:39

TF1 vient de communiquer officiellement la date de diffusion du "Village des Enfoirés".
Ce sera donc le Vendredi 7 Avril à 20h50


Les double Cd et DVD seront donc en vente dès le lendemain.

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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 12:02

"Vous êtes mariés, concubins, fiancés, père, mère... nous voudrions vous filmer les yeux dans les yeux avec la personne que vous aimez, pour le prochain clip de Patrick.

Si vous êtes disponibles le 15 mars à Lille, le 16 mars à Lyon, le 17 mars à Paris, merci d'envoyer vos photos et de contacter Hervé à l'adresse mail suivante: herve@u-manfilms.com"

Source: partickbruel.com

Bonne chance à tous !

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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 11:49

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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 00:00

BRUXELLES «Je commence toujours ma promo par la Belgique, mais si je vous dis pourquoi, vous allez croire que je suis démago... » Peut-être, mais allez-y toujours... « On se disait avec Jean-Jacques (Goldman, NdlR) récemment qu'on mange notre pain blanc ici. Les journalistes ont écouté notre disque, ils posent de bonnes questions. Et puis, ça donne confiance, aussi, quand ils ont bien aimé. » Restait à poser les bonnes questions. On a fait ce qu'on a pu...

Vous avez mis longtemps à l'écrire, cet album?

«En fait, la musique est prête depuis au moins deux ans. Ou plus, parce qu'en 2002, quand j'enregistrais Entre deux, je jetais déjà quelques bases, sur mon dictaphone. Mais bon, il y a eu la parenthèse Entre deux...»

Il vous a pris de court, ce succès-là?

«Ah ben oui, forcément! On pensait qu'on se situerait dans la fourchette haute des albums concepts, parce que ce sont de beaux titres et de beaux duos, mais 90% des gens à qui j'en avais parlé avaient fait un rejet total. On misait sur 200.000 albums, ce qui était présomptueux. On en a vendu 2.800.000. On est dans l'irrationnel total.»

Revenir à la création, après ça, ce n'est pas facile!

«C'est clair. Quand on balade 23 chefs-d'oeuvre pendant tout ce temps, ça fout la trouille d'écrire des chansons. Mais, donc, les musiques étaient là. En 2004, j'ai commencé à mettre sur maquettes ce qui me paraissait bien. J'avais 20 chansons que j'ai trimballées pendant deux ans encore en me disant Faut que je m'y mette. Mais rien: je n'arrivais pas à écrire une ligne.»

Vous chantez d'ailleurs mon stylo me fait la gueule...

«Ben oui. J'ai toujours écrit dans des situations d'amour désespéré et quand on vit quelque chose de posé, c'est difficile de retourner à cette forme de création.»

Vous vous êtes demandé si, simplement, vous n'en étiez plus capable?

«Non, je me suis dit Je ne suis pas capable en ce moment. Mais je savais ce dont je voulais parler et je devais trouver les angles. Amanda, ma femme, a fait un truc assez incroyable: elle a pris une musique qu'elle aimait bien, elle a écrit un texte dessus et elle me l'a montré au début des vacances. C'est Je fais semblant. J'ai été halluciné de voir combien cette personne que je connais finalement depuis si peu de temps connaît si bien les ressorts de mon enfance, de mon adolescence. On a terminé la chanson ensemble et la nuit qui a suivi, j'étais si euphorique que j'ai écrit Adieu. Tout passait par cette chanson parce qu'elle est indispensable.»

Chanson qui est d'ailleurs tragiquement d'actualité...

«Je me disais qu'on ne pouvait pas traverser les six ans que l'on vient de passer sans évoquer les moments les plus violents qui soient. Je parle de New York, de Madrid, d'Israël parce que je n'ai que trois couplets, mais j'aurais pu en écrire six, dix... Je me suis mis à la place de ces gens qui, d'une seconde à l'autre, voient tout basculer, alors qu'ils ne sont engagés dans aucun conflit. Je voulais poser cette question à Dieu: si Tu existes, pourquoi Tu laisses faire ça?»

À partir de là, les vannes de l'écriture étaient ouvertes?

«Oui, j'ai écrit une chanson par jour. J'ai assez vite écrit la chanson sur ma maman. C'est en voyant mon fils se balader que j'en ai eu envie. Puis j'ai eu envie d'écrire Notre plus beau visage sur ce moment incroyable où j'ai appris que j'allais être papa. J'ai appelé mon frère et je lui ai dit qu'on allait pouvoir entrer en studio.»

Vous chantez Où sont les rêves. Où sont les vôtres aujourd'hui?

«C'est un peu ce que dit la chanson: si je croise aujourd'hui le gamin que j'étais à 15 ans, est-ce qu'il me met une tarte dans la gueule ou bien est-ce qu'il me prend dans ses bras? A priori, je crois qu'il me prend dans ses bras. J'ai à peu près bien respecté le cahier des charges...»

Patrick Bruel, Mes souvenirs devant, (Sony/BMG).

Sources: La Dernière Heure (dhnet.be)

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 14:39




Et toujours le temps qui court, oh court
Et change les plaisirs

Et que le manque d'amour nous fait vieillir

...

 

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 00:00
En mars 2006, Sony BMG Music France a donc décidé de commercialiser plusieurs albums dans un nouveau format, pas exploité jusqu'ici par l'industrie du disque : le Dual Disc. Ce support à double face, contient sur la Face A (si l'on peut dire, comme à la grande époque des vinyles) de l'audio et sur la face B de la Vidéo et des bonus au format DVD-Vidéo (donc lisible sur toutes les platines de salon ou portables compatibles DVD-Vidéo). Chaque album édité en Dual Disc a donc droit, quand on le retourne, à 30 minutes d'images inédites (portrait, interview, live, paroles façon karaoké, album photo, liens sur la toile, etc.). Le tout pour 2 euros de plus répercutés initialement sur le prix public. Ce que certains trouveront trop cher, mais ça n'est qu'un début et saluons l'effort tout de même…

D'emblée plusieurs artistes du label ont été enthousiasmés par le procédé, notamment aux Etats-Unis The Boss (alias Bruce Springsteen) dont le nouvel opus baptisé « Devils and Dust » est sorti avec un certain succès aux USA, avant de sortir en Europe dans ce format. En France, le premier album sera celui de Patrick Bruel...

C'est donc une « manière nouvelle d'accéder à son artiste préféré en se voyant offrir un contenu riche, original et souvent inédit. ».

Le DualDisc n'est pas à proprement parler un nouveau format, c'est plutôt l'association habile, en musique on dirait le mix, de deux formats existants : le CD et le DVD. Du coup, nul besoin d'acquérir un nouvel équipement adapté. La face CD du DualDisc propose l'album audio de l'artiste. La face DVD propose le même album audio en son « Dolby Surround 5.1 » ainsi qu'un contenu vidéo original conçu par l'artiste ou autour de lui.

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13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 20:05

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13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 14:07
  • 7. Gosses en cavale
  • 8. Va où tu veux
  • 9. Notre plus beau visage
  • 10. Où sont les rêves
  • 11. Peuple impopulaire
  • 12. Ma maison de papier

Découvrez en exclusivité 2 extraits du nouvel album de Patrick : "Lettre au père noël" et "Je fais semblant".

Merci à Romain et à Laurence.


 

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11 mars 2006 6 11 /03 /mars /2006 12:37

[...]

Quant à vous, vous êtes en plein tournage avec Cécile De France et Patrick Bruel, vous pouvez nous en parler un peu ? A moins que ce ne soit… Un Secret ?
(rires) Non, ce n'est pas un secret… enfin, si, parce que c'est le titre du film, Un Secret ! C'est l'adaptation du livre de Philippe Grimbert, qui a obtenu le Goncourt des lycéens l'année dernière. C'est une saga familiale, l'histoire d'une famille juive française que l'on suit des années 30 jusque dans les années 80… L'histoire d'un secret de famille, de passions très fortes, et d'adultère, sur fond de Shoah et de persécution nazie…

Pourquoi avoir choisi Patriiiiiick ?
Parce que c'est d'abord un acteur avant d'être un chanteur… D'ailleurs, j'espère qu'avec ce film-là, les gens vont voir que ce n'est pas seulement le chanteur que l'on connaît trop bien.

[...]



Extraits d'un interview de Claude Miller, recueilli sur commeaucinema.com

Retrouvez à cette adresse 6 vidéos disponibles / bandes-annonces concernant Patrick (dont l'excellentissime Attention Bandits de Claude Lelouch avec la B.O de Patrick - Tout le Monde). 

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